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Sur les frontieres du Tonkin Page 406

Author:
Neis, P.
Publication Info:
Ithaca, NY: Cornell University Library, 1888, pg 406

Text on page 406

406 LE TOUR DU MONDE. Les maisons de Monkay, bien plus grandes que celle de Dong-dang, ont presque toutes un etage et plusieurs chambres; sur le derrifcre se trouve une petite terrasse qui donne sur la riviere; si la usage des vitres et des fenetres mobiles na etait totalement ignore, on aurait pu y etre installe assez confortablement pendant la ete. Au moment de notre arrivee et surtout les deux mois suivants, la temperature etant froide et hu-mide, ceux da entre nous qui ne purent se faire con-struire des cheminees eurent a souffrir du froid. Monkay renferme plusieurs pagodes : on utilisa les deux plus grandes, la une pour y placer la ambulance, et la autre pour en faire notre salle de conferences. Gelle-ci se trouvait placee pres de la porte est de la ville, et les Chinois pouvaienty venir avec leurs escortes, leurs por-teurs et leurs domestiques sans que ces derniers pussent se repandre dans la ville. Les discussions sans fin recommencerent avec les collegues chinois, et, bien qua on eut alternativement. presque chaque jour, une conference en Chine a Tong-hin, ou chez nous a Monkay, les affaires ne marche-rent pas plus vite qua a la Porte de Ghine. Les premiers temps, pour se reunir on passait a gue. a cheval, la petite riviere; plus tard on convint de Petite pagode a Monkay. a Dessin da Eug. Burnand, da apres une photographie du lieutenant Hairon. construire un pont provisoire qui ne servirait qua aux communications des deux commissions. La frontiere, en effet, ne devait 6tre passee par per-sonne autre. Tout Frangais ou meme tout Annamite qui se serait aventure a traverser la riviere aurait ete arrSte, sa il na avait auparavant ete echarpe par la population. Les Chinois, de leur cote, etant a plusieurs reprises venus commettre des actes de brigandage dans les hameaux annamites, tout Chinois trouvA sur notre territoire, qui ne pouvait justifier de la cause de sa presence de notre cote de la frontiere, etait passe par les armes apres une courte enquA te. Les autorites chinoises ne protesterent jamais contre cette maniere da agir, et le colonel Dugenne ainsi que les commissaires nous declarerent souvent que tous leS Chinois que Ton trouvait errants sur notre frontiere A e pouvaient 6tre que de dangereux pirates. Comme on sa etait plaint a Wang que les bandes qul avaient assailli M. Haitce venaient du territoire chiflA lS et avaient trouves asile sur ce territoire a la arrivee de colonne du commandant Poncet, les commissaires, pouvant nier le fait, protesterent qua il leur avait absolument impossible de la emp^cher et qua ils s ^ ploieraient de tout leur pouvoir pour faire arr^ter coupables. Le chef de pirates Bac-Ha et plusieurs autrea qui avaient ete les instigateurs du massacre na en re^
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